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  Article du monde 11.04
Posté le 12 mars 2004 à 18:15:18 CET par admin
 
 
  Coupures de presse ast.b a écrit : " Le procès des "antipub" a ouvert le débat sur la place de la publicité dans le métro


LE MONDE | 11.03.04 | 14h16

Pour tenter de mettre un terme aux barbouillages, qui valaient à une soixantaine de personnes de comparaître à Paris, la RATP a lancé, lundi 8 mars, une opération de communication dans les stations.La 1re chambre du tribunal de grande instance de Paris avait bien du mal à contenir tous ceux qui étaient venus assister au procès des "antipub", mercredi 10 mars. Et pour cause. Les 62 personnes, assignées à la demande de la RATP et de sa régie publicitaire Métrobus (filiale de Publicis) pour avoir barbouillé, à plusieurs reprises, les affiches publicitaires dans le métro parisien, étaient quasiment toutes là (Le Monde du 28 janvier).
Sans oublier la dizaine d'avocats, les personnalités médiatiques appelées comme témoins et les journalistes.
Très calme, l'assistance n'a pu s'empêcher toutefois de laisser échapper quelques rires. Comme lors de l'appel des noms, quand l'un des assignés convoqués s'est présenté sa carte de crédit à la main. Il est vrai que la sanction demandée par la RATP et Métrobus s'élève à 922 000 millions d'euros.

Me Agnès Peeters, l'avocate qui représente seule les intérêts d'une cinquantaine de jeunes, a tout de suite dévoilé sa ligne de défense. Au rappel des faits reprochés à chacun, elle répond : "Etait présente, mais n'a rien fait", "le flagrant délit n'a pas été établi", "présente, mais inactive", "était là par hasard", "n'a pas dégradé d'affiches, car elles étaient déjà toutes barbouillées quand il est arrivé sur le quai".

Parmi les clients de Me Peeters, tous plaident non coupables, témoignages de bonne conduite à l'appui, sauf un. Trois d'entre eux accusent la RATP et Métrobus de mauvais traitements et de violence, lors des interpellations dans le métro. Quatre autres assignés, défendus par Me Alexandre Faro, revendiquent leur acte et affirment avoir barbouillé des affiches publicitaires lors d'une des quatre opérations commando montées fin 2003.

La défense "par absence" a immédiatement fait réagir Me Jacques-Henri Kohn, avocat de la RATP et de Métrobus. "Comment 2 440 affiches ont-elles pu être dégradées si seules cinq -personnes- étaient actives ?" s'est-il indigné.

Après avoir discuté des faits, le président du tribunal a souhaité aborder la question du sens de l'action en cours. "Ce n'est pas un débat sur la publicité et sa place dans la société", s'est récrié Me Kohn. Au terme d'une brève délibération, le président a finalement décidé de ne pas donner la parole aux témoins convoqués par la défense, et dont l'arrivée avait été fortement médiatisée.

Privés de parole dans la salle, les deux ex-publicitaires, Frédéric Beigbeder et l'Italien Olivero Toscani, dont le nom a longtemps été attaché aux célèbres campagnes publicitaires de Benetton, de même qu'Yvan Gradis, fondateur de l'association Résistance à l'agression publicitaire (RAP), se sont exprimés devant les caméras, dans la salle des pas perdus.

Devant le tribunal, c'est Me Faro qui a pris la parole au nom des anti-publicitaires. Il a dénoncé "les tunnels de publicité dans le métro, pourtant espace public, et l'impossibilité pour l'usager d'un service public, en l'occurrence la RATP, d'échapper à cette publicité", avant de s'interroger : "En tant que citoyen, on n'a pas eu de mot à dire. Pourquoi ne reviendrait-on pas sur ce débat : la place de la publicité dans le métro ?"

Certains éléments de ce débat ont été évoqués au cours de l'audience. Les avocats se sont interrogés sur les chiffres livrés par Métrobus, comme le taux de reversement des revenus publicitaires à la RATP, évalué à 70 %, alors que la société a refusé de communiquer les termes du contrat de concession qui lie les deux parties. Les conseils ont aussi questionné l'absence de chiffrage détaillé du préjudice. Après trois heures d'audience, le président du tribunal a levé la séance. Il a mis sa décision en délibéré au 28 avril.

OUVERTS À LA LIBRE EXPRESSION

Si, en provoquant cette procédure judiciaire, la RATP, alliée à Métrobus, a souhaité frapper les esprits et tenter de mettre un terme aux barbouillages d'affiches dans le métro, elle cherche à utiliser d'autres biais que l'intimidation pour aborder ce problème. Deux jours avant le début du procès, la Régie a lancé une opération de communication de contre-feu.

A la station de métro Liberté, elle a annoncé la mise à disposition de 47 panneaux dans 24 stations du réseau parisien, ouverts à la libre expression pendant dix jours. Ainsi, au métro Quatre-Septembre, sur le panneau blanc relégué au fond du quai, un immense tag coloré couvre d'autres commentaires de passants, comme ce constat "47 panneaux sur 30 000 pendant 10 jours", ou cette exigence du piéton dépassé par la taille de la page blanche "Donnez-nous des échelles !".

La RATP a aussi dévoilé les résultats d'un sondage qui prouverait que 73 % des usagers trouveraient le voyage plus agréable avec la publicité sur le réseau. Mais, même s'ils ne sont peut-être pas majoritaires dans les sondages, les "antipub" ont une chance de se faire entendre. Le président de RAP a été reçu en début de semaine par le directeur commercial de la RATP.

Laurence Girard ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.03.04"
 
 
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