Bienvenue sur Le collectif des 62
 
 


  Forum Public

Pour discuter de choses et d''autres...

Utilisez le forum
 

  Rubriques

62 ?
Evenements
Presse
Débats
Liens
Soutiens

Participer au site
Ecrivez nous
 

  Modules

· Accueil
· Archives
· Contact
· Contenu
· Liens Web
· Liste des Membres
· Messages Privés
· Proposer un Article
· Recherche
· Recommendez Nous
· Sondages
· Statistiques
· Sujets
· Top 10
· Votre Compte
 

  Deneme

Here goes the content you want in your new block
 

  Qui est en Ligne ?

Il y a pour le moment 2 invité(s) et 0 membre(s) en ligne.

Vous êtes un visiteur anonyme. Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en cliquant ici.
 

 
  Questions au Conseil de Paris
Posté le 21 février 2004 à 13:43:14 CET par arthur
 
 
  Soutiens Charlotte NENNER et les élus verts du Conseil de Paris demandent à M. le Préfet de Police et à M. le Maire de Paris :

- Quelles étaient la raison et l'origine de la mobilisation policière déployée le 29 novembre 2003 ? Quelle était la justification pour mobiliser ainsi plusieurs centaines d'agents des forces de l'ordre pour un simple "rassemblement non déclaré" ? Ceci a-t-il été fait à la demande de Métrobus et de la RATP ?



- Si la municipalité parisienne compte intervenir auprès de la RATP, afin qu'elle retire sa plainte, et ce au nom de la défense de la liberté d'expression ?



Conseil de Paris des 2 et 3 février 2004

Répression des militants antipubs du métro :
Lors du Conseil de Paris du 2 février 2004, suite à une question
d'actualité des élus verts (voir ci-dessus et détail ci-dessous), Jean-Pierre Caffet, adjoint au maire de Paris, a annoncé que la municipalité allait prendre contact avec la RATP pour évoquer la question de l'assignation de 62 militants par Publicis et la RATP, leur réclamant un million d'euros, et envisager les modalités de création d'espaces de libre expression.

----------------

Question d'actualité à M. le Préfet de Police et à M. le Maire de Paris relative à la répression des mouvements antipubs du métro :

En novembre dernier, 275 personnes ont été interpellées dans Paris et ont passé leur soirée au poste, pour s'être rendu à un rendez-vous "non déclaré" visant à des actions de barbouillage anti-pub dans le métro. Parmi ces personnes, certain-e-s attendaient simplement un ami, devant un cinéma, et se sont retrouvé-e-s pris-es dans les mailles du filet ! Presque 300 personnes ont été arrêtées avant même d'avoir fait quoique ce soit !

De plus les moyens et les forces de police déployés à cette occasion paraissent pour le moins disproportionnés - et tout ceci pour protéger du papier collé sur des murs, concédés à une société privée. Précisons que lors de ces actions, aucun bien n'a été dégradé les seuls espaces visés étaient les affiches.

En plus de cette répression policière, la semaine dernière, 62 militant-e-s antipub ont été assigné-e-s pour comparaître le 10 mars devant le tribunal de grande instance de Paris. METROBUS, entreprise privée, filiale de Publicis, et la RATP, entreprise publique, réclament près d'un million d'euros à ces personnes, choisies de façon arbitraire parmi les centaines présentes. Certains d'entre eux sont chômeurs, étudiants ou intermittents du spectacle. Ce qu'on peut leur reprocher c'est d'avoir eu la réaction, finalement très légitime sur le plan démocratique, d'exiger une liberté d'expression et un droit de réponse face à l'envahissement de la publicité dans le métro.

A l'opposé des actes de délinquance ordinaire de dégradation, ces actions antipub spontanées et non violentes, visaient à lancer un débat sur la place de la publicité dans le métro, mais également de s'opposer à la mondialisation libérale et à la marchandisation de la culture et des esprits.

Ces mouvements ont d'ailleurs suscité une grande sympathie parmi les usagers du métro, constamment sollicités par l'affichage publicitaire.

Notre assemblée ne peut rester en dehors de cette affaire, car elle remet en cause la liberté d'expression, et pose à nouveau la question de la répression des mouvements militants. Il n'est pas normal que la RATP, entreprise de service public, partenaire de la Ville de Paris, refuse le débat sur la place de la publicité dans son réseau et souhaite museler toute contestation, à coup de procès indemnitaires.

 
 
  Liens connexes

· Plus à propos de Soutiens
· Nouvelles transmises par arthur


L'article le plus lu à propos de Soutiens:
Texte de Soutien - Signé par personnalités

 

  Noter cet Article

Score Moyen: 0
Votes: 8


Merci de prendre quelques secondes pour voter cet article:

Excellent
Très Bien
Bien
Passable
Mauvais


 

  Options


 Format imprimable  Format imprimable

 Envoyer cet article à un(e) ami(e)  Envoyer cet article à un(e) ami(e)